Helena CIAK (Lattes-Montpellier) : « Un besoin d’oxygène »
L’intérieure des Bleues est prête pour attaquer le Mondial avant de retourner au BLMA © kurskbasket.ru
La semaine dernière, Helena CIAK regardait attentivement la conférence de presse donnée à Montpellier pour officialiser, entre autres, son retour au BLMA. Aujourd’hui, la désormais ex-intérieure du Dynamo Koursk, qui se prépare pour le Mondial avec l’équipe de France qui se déroulera fin septembre, a accepté de revenir avec nous sur son aventure en Russie et ce qui l’attend dans les prochains mois.
Quels souvenirs gardes-tu de tes 2 années au Dynamo Koursk ?
Je dirais qu’il y a eu des hauts et des bas mais de cette expérience, je n’en garde que du positif. A savoir tout d’abord le titre d’Euroligue gagné lors de ma première saison, un Graal. Ces deux saisons furent très enrichissantes, sportivement tout d’abord grâce à des joueuses et entraîneurs de renommée mondiale, le titre d’Euroligue lors de la première saison, le Graal, mais aussi culturellement où j’ai pu découvrir un pays avec des traditions totalement différentes de la France.
Que penses-tu avoir appris en évoluant au contact de de grandes joueuses comme Nneka OGWUMIKE ou Angel McCOUGHTRY (entre autres !) et sous la direction de Lucas MONDELO ?
Ce sont des joueuses tout simplement monstrueuses ! Elles ont le basket dans le sang, un talent inné et des qualités physiques hors norme ! Dans les moments chauds, elles sauvent la baraque, elles ne se posent pas de question. J’ai beaucoup apprécié leur « cool attitude », sur et en dehors du terrain. Le coach savait comment les mettre en valeur dans un match. Chacune apportait son style, son rôle au sein de l’équipe.
La semaine dernière, ton retour à Lattes-Montpellier a été officialisé. Sans dévoiler des secrets bien gardés, est-ce que tu peux nous expliquer comment ça s’est fait ?
Ca s’est fait assez rapidement. J’ai exprimé le souhait de revenir en France, non pas dans l’objectif fin de carrière ou en me disant que j’avais vécu ce que je voulais à l’étranger, mais tout simplement comme un « besoin d’oxygène ». Le projet du BLMA m’a vite séduit, sachant la possibilité de la composition de l’équipe, le coaching, mon ancienne saison au sein de ce club… Tout ceci a fait pencher la balance en leur faveur.
Après donc tes 2 ans en Russie, qu’est-ce que tu penses pouvoir apporter au BLMA ?
J’espère pouvoir apporter un peu de mon expérience de l’étranger , montrer aussi toute ma motivation et mon investissement dans ce projet. Ma bonne humeur sera toujours au RDV (rires) !
Fin septembre, l’équipe de France disputera le Mondial à Tenerife. Il y a peu de doutes quant à ta présence dans le groupe. Toi qui as déjà vécu celui de 2014 et les J. O. en 2016, peux-tu nous décrire l’ambiance dans ce genre d’événements ?
Je crois qu’avec les JO, c’est la compétition avec les matchs les plus difficiles et relevés que j’ai jamais joués. Chaque équipe est dangereuse. Il y a du potentiel partout et je pense qu’on a hérité d’un groupe vraiment fort. Tous les matchs seront difficiles, c’est certain , le gros danger serait de sous-estimer l’adversaire.
A titre personnel, quelles sont tes ambitions dans ce championnat du monde ?
Mes ambitions seraient bien-sûr la médaille. Dans ce genre d’événement, peu importe la couleur. Etre sur le podium serait déjà magnifique ! Ensuite, j’espère pouvoir apporter un maximum à l’équipe, en progressant à chaque rencontre, en apprenant.
Merci Helena pour ta disponibilité et bonnes vacances avant de retourner l’équipe de France puis ta future équipe !