Charnay renouvelle son effectif et fait le pari de rester en LFB
Kimberley GAUCHER-SMITH revient en LFB © Laury MAHE
Sur son site Internet, le Charnay Basket Bourgogne Sud nous indique que :
Suite aux départs pour raisons personnelles de Yacine Diop, Lexie Brown et Caliya Robinson, le Charnay Basket Bourgogne Sud est heureux de vous annoncer l’arrivée de trois nouvelles joueuses :
– Kim Gaucher, canadienne de 37 ans, au poste 3
– Zoe Wadoux, française de 20 ans, au poste 2
– Taya Reimer, américaine de 26 ans, au poste 5
Bienvenue au CBBS Kim, Zoé et Taya !
L’équipe des Pinkies est donc au complet pour aller chercher le plus de victoires possibles lors de cette deuxième partie de saison. Tous ensemble avec le même objectif : rester en LFB.
Voilà un communiquant qui fait bien son travail et présente avantageusement les choses mais l’on ne nous dit pas pourquoi tous ces changements à Charnay (« pour raisons personnelles ») et surtout l’on s’inquiète un peu des départs et notamment celui de Lexie BROWN qui était une joueuse que nous ne connaissions pas bien en France avant son arrivée mais qui a illuminé la première partie de notre championnat. Cette petite Américaine de 27 ans et 1,75 m arrivée tout droit du Chicago Sky a joué 6 matchs en LFB avec Charnay : 36’ de jeu, 21 points en moyenne et 21 d’évaluation. C’était en quelque sorte l’Alexis PETERSON d’Angers. Son départ sera dur à surmonter.
Mais tout cela, c’est désormais le passé, alors examinons les arrivées. L’internationale canadienne Kimberley GAUCHER-SMITH (37 ans, 1m 83) est bien connue en France. En effet, la native de Surrey (Colombie Britannique) a joué à Tarbes, Arras et surtout Mondeville à partir de 2015 en LFB puis malheureusement en LF2. La maman d’une petite Sophie était encore présente avec l’équipe canadienne aux Jeux Olympiques de Tokyo l’été dernier. Nous n’oublierons pas de rappeler les propos de Romain L’HERMITTE à son égard :
Elle sera un grand entraîneur de basket, peut-être l’un des meilleurs au monde. Je suis sûr qu’elle performera très fort parce que je n’ai jamais vu une joueuse mettre autant d’intensité sur le terrain tout en étant capable de réfléchir.
Voilà on l’a compris, cette alchimie entre intelligence, détermination, empathie pour les autres et sympathie qu’elle inspire, c’est peut-être ce qui manquait au Charnay Basket Bourgogne Sud : une tête sur jambes même si elles n’ont plus 30 ans.
Zoé WADOUX (1,77 m, 20 ans) va également rejoindre le CBBS. Elle avait suscité beaucoup d’espoir au niveau international avec les jeunes (Championne d’Europe 2017 en U16 et vice-championne du monde 2018) . Après 2 saisons à Villeneuve d’Ascq, elle est partie pour l’Espagne et le club de Baxi Ferrol, près de La Corogne et promu en Liga Endesa, mais elle n’y a eu qu’un temps de jeu réduit. Alors entre le CBBS et Zoé, on ne peut qu’espérer un pari gagnant-gagnant.
La 3ème recrue est moins connue en France : il s’agit de l’Américaine Taya REIMER (26 ans, 1,93 m). Elle a fait partie de Team USA chez les jeunes, n’a pas vraiment percé en WNBA puis a joué en Europe et plus particulièrement en Grèce, en Italie et arrive de Pologne (Poznan) où elle a débuté la saison aux côtés de sa compatriote Danielle McCRAY passée brièvement par Calais en 2015-2016. Mais nous nous attarderons un instant sur sa formation. En effet, la native de Fishers dans l’Indiana est diplômée de la célèbre Université de Notre-Dame et s’est spécialisée dans le journalisme. Elle aussi a tout à prouver en arrivant à Charnay et devra remplacer Caliya ROBINSON (6 matchs joués en LFB, 22 minutes de jeu, 8,3 points, 3,5 rebonds).
Tout ce beau monde, auquel on associera l’excellente Coralie CHABRIER, qui n’est toujours pas réapparue dans l’équipe après sa grosse entorse, retrouvera l’entraînement dès le 27 décembre.
A l’évidence, tout cela relève du pari, celui de rester en LFB mais les dirigeants bourguignons, qui ont été confrontés à une avalanche de mouvements, pouvaient-ils faire autrement, eux qui ne sont pas riches comme Crésus ? Alors souhaitons-leur de réussir.
Avec une équipe comme sa elle peu joué la coupe d europe