Pages
Adsense

Enorme surprise, le Sopron de Gabby WILLIAMS est champion d’Europe !

Share Button

Sopron remporte la 1ère Euroligue de son histoire © FIBA

 

Sopron

Fenerbahçe

 60-55

Le grand moment est arrivé. Quelle équipe va enfin inscrire pour la 1ère fois son nom au palmarès de l’Euroligue ? et ce ne sera que le 25ème nom alors que la compétition existe depuis 1959. En effet ni Sopron battu en finale en 2018 ni surtout Fenerbahçe défait à 3 reprises (2013-2014-2017) lors de l’ultime match n’ont gagné la compétition suprême au niveau des clubs.

Pire pour le « Fener », Galatasaray se vante comme d’autres d’être à jamais le premier et précisément suite à sa victoire le 13 avril 2014 contre Fenerbahçe (69-58).

Mais pour les « Kanaryalar » (à l’origine les couleurs du club étaient le jaune et blanc comme les pâquerettes), la plaisanterie avait assez duré et en ce dimanche 10 Avril, c’était le moment où jamais. Le club turc sait ce qu’il doit à ses étrangères « venues d’Amérique et d’ailleurs » mais elles devront être aussi là le jour J ?

Le public ne s’y est pas trompé, l’Ülker Arena, propriété du Fenerbahçe SK est bondée et les supporters hongrois se font tout petit. Une victoire du « Soproni Vasutas Sportegylet club » créé en 1921 serait un exploit retentissant dans un tel environnement mais aussi un drame pour toute la Turquie sauf peut-être pour Galatasaray ou Besiktas.

 

Victor LAPENA préfère Olcay CAKIR à Bria HARTLEY mais les Turques sont totalement paralysées par l’enjeu, elles mettront 7’20 pour marquer le 1er point par Satou SABALLY. Alina IAGUPOVA, coude en avant, joue toute seule et réclame des anti-sportives qui ne lui sont pas accordées. Heureusement pour le Fener, en face cela ne va pas si bien que cela l’adresse à mi-distance est moyenne et Jelena BROOKS si brillante en demi-finale ne marque pas. Victor LAPENA demande des temps morts mais rien n’y fait et le 1er quart-temps se termine sur le score de 16-6 pour les visiteuses. Pour autant, on a l’impression que le rouleau compresseur des Stambouliotes pourrait se mettre en marche à tout moment d’autant qu’il ne parait pas opposé à un Sopron irrésistible cet après-midi condition pourtant sine qua non pour l’emporter à l’Ülker Arena.

En début de seconde période, les coéquipières de Kayla McBRIDE très discrète (2 points à 1/10 aux tirs) ont refait la moitié de leur retard 20-15 après 15’ de jeu mais Bernadett HATAR et Jelena BROOKS rétablissent la situation 25-15 pour les Hongroises à 3’30 de la mi-temps. Pourtant dans les tribunes, on ne s’inquiète pas trop et Sopron ne dégage pas une impression irrésistible. C’est sûr Fenerbahçe va se réveiller ou plus précisément sortir de la paralysie de l’enjeu ; Alina IAGUPOVA qui en est à 0/7 aux tirs mais à 5/6 aux lancers francs va sûrement faire des passes. En attendant l’espoir vient du nord, la Suédoise Amanda ZAHUI réussit 2 lancers francs et à la mi-temps les Turques après un début catastrophiques n’ont que 10 points de retard 29-19.

En début de seconde période, Sopron conserve un niveau de jeu très moyen alors que Fenerbahçe qui, il est vrai avait été très décevant en 1ère mi-temps et ne pouvait rester à ce niveau, retrouve son efficacité. Alina IAGUPOVA continue de jouer toute seule mais cette fois elle marque et les panneaux de la salle affichent Sopron 35 Fenerbahçe 33 alors qu’il reste 15’ à jouer. En fait plus personne ne croit à une victoire de Sopron ; les performances individuelles sont faibles : Gabby WILLIAMS est la seule à surnager, certes à 0/3 à 3 points mais à 6/8 à 2 points après 26’ de jeu. Pourtant Brian JANUARY (11 points) et Bernadett HATAR (10 points, 7 rebonds) redonnent un petit matelas aux Hongroises 39-33 à 13’ du terme. Fenerbahçe remporte le quart-temps 19-16 et n’est plus mené que 38-45 à 10’ de la fin. Tout reste possible pour les 2 équipes.     

A l’entame du dernier quart-temps, l’on peut dire que l’on n’a pas vu un grand match, alors aura-t-on au moins du suspense ? A 5’ de la fin, Sopron est toujours devant 55-48. Gabby WILLIAMS (16 points) fait son match, Alina IAGUPOVA (13 points, 6 rebonds, 4 passes décisives) est à 0/10 à 3 points. Il reste 2’30 à jouer et le Fener a toujours 5 points de retard 52-57. A 8 secondes de la fin le score est de 59-55 pour Sopron, Amanda ZAHUI (12 points, 5 rebonds) tire à 3 points mais rate la cible. Victor LAPENA demande un temps-mort mais l’incroyable se produit Sopron est champion d’Europe à Istanbul contre un bien faible « Fener » 60-55. Gabby WILLIAMS est désignée MVP de cette finale.

3 commentaires

  1. pourquoi ENORME surprise ?
    y’a pas photo sur le match, et sans la blessure de Conde le Fener ne serait pas allé en finale

    • Tout d’abord, merci Calvin pour votre commentaire. Nous partageons votre avis sur le talent de Maria CONDE et regrettons sa blessure mais il s’agissait dans cet article de considérer le match Fenerbahçe- Sopron. Fenerbahçe partait grand favori pour plusieurs raisons: Fenerbahçe jouait à domicile et restait sur 3 finales perdues; Fenerbahçe et Sopron étaient dans la même poule cette saison et Fenerbahçe l’avait emporté 2 fois très largement 82-59 et 73-47 et l’on ne pouvait pas prévoir qu’Alina IAGUPOVA serait à 0/10 à 3 points et que Kayla McBRIDE qui a une moyenne cette saison en Euroligue de 17,8 points n’en marque que 2 cet après -midi. Alors oui c’est la glorieuse incertitude du sport mais l’on ne peut pas dire que la défaite de Fenerbahçe ne soit pas une surprise, sans doute très mal vécu par Ali Koç et l’on ne serait pas surpris que des têtes tombent car manifestement l’entraineur n’a pas su faire jouer ses filles ensemble, elles qui ont individuellement un grand talent.

      • j’entends bien , mais sur ce match là , La défense de Sopron a mis sous l’éteinoir l’attaque du Fener ;personnellement les clubs turcs en général ne m’ont jamais enthousiasmé pae la qualité de leur collectif , certes ils ont de brillantes joueuses mais cela ne suffit pas . Mersin en a fait l’expérience quelques jours avant , et là aussi la grande lessive a commencé ; Il est réconfortant de voir que Bourges , Sopron en privilégiant la stabilité au clinquant aient remporté ces Final Four
        Ce qui n’enlève rien au talent individuel au service justement du collectif

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Adsense