Coupe de France : Monaco B. A. fait tomber Charleville-Mézières, Angers fait craquer le BLMA sur la fin

Ashunae DURANT et les Monégasques ont réussi un gros coup ! © Monaco Basket Association

Résultats des 8èmes de finale :

C’est finalement dès vendredi dernier qu’ont débuté ces huitièmes de finale de coupe de France. Et l’invité surprise à ce stade de la compétition (compte tenu de son repêchage), Le Poinçonnet, n’a pas longtemps tenu la cadence à domicile face à un adversaire de la division supérieure, Graffenstaden, qui menait déjà 5-20 après 10 minutes. Sans faire le dos rond, les Poinçonnoises ont essayé de se reprendre avant la pause, par Desiree RAMOS et Grace M’BAIKOUA notamment (10 points chacune) pour réduire un peu l’écart (20-33, 20′). Mais en face, le collectif australien, au sein duquel on trouvait notamment Shelby SAINT-JUSTE (11 points, 11 rebonds) ou encore Binta DRAME (16 points, 6 rebonds) a mis fin à tous les espoirs des locales au retour des vestiaires pour finalement enfoncer définitivement le clou en fin de match avec un 30-15 qui mettait tout le monde d’accord.

Mercredi en début de soirée, l’une des équipes en forme depuis son arrivée en Ligue 2, Monaco Basket Association, recevait un gros morceau de LFB, Charleville-Mézières, qui voulait se servir de cette coupe de France pour reprendre un peu d’air dans un début de saison délicat sur la scène nationale. Ca avait d’ailleurs bien débuté pour les Carolomacériennes qui, bien que loin de leurs bases, sont très bien rentrées dans leur 8ème de finale (9-23, 10′). C’était toutefois mal connaître les Monégasques que de penser qu’elles allaient subir les assauts ardennais pendant 40 minutes. On pensait toutefois que le plus dur était fait après 3 quarts-temps pour les Ardennaises, qui menaient alors 50 à 63. Mais à cet instant, sous l’impulsion d’une Ashunae DURANT en grande forme (16 points, 4 rebonds), les joueuses du Rocher ont su revenir dans le coup et même repasser devant à 1’16 de la fin (71-70). La confiance avait changé de camp et c’est d’ailleurs une ancienne pensionnaire du centre de formation des Flammes, Victoria MAJEKODUNMI (15 points dont 3/5 à 3 points), qui a contribué à ce que le MBA reste dans le coup et finisse par s’imposer.

Quelques heures plus tard, en guise de remake du match de LFB qui les avaient déjà vu s’imposer dans la salle Maurice HUGOT (89-93), les Tarbaises ont remis ça en coupe et de manière encore plus franche. D’entrée de jeu, les filles du régional de l’étape François GOMEZ prenaient l’ascendant sur des Amandinoises en manque d’adresse dans ce match (31% contre 46%) et menaient 14-30 au bout de 30 minutes. Au courage, Janee THOMPSON (17 points, 4 passes décisives) et ses coéquipières ont réussi à se refaire une santé mais sans pour autant revenir vraiment à hauteur des Hautes-Pyrénéennes bien emmenées par Serena KESSLER (22 points à 60%) et Ana TADIC (14 points, 9 rebonds), et qui ont pu se contenter de maintenir leurs hôtes du soir à une distance raisonnable pour filer vers les quarts de finale.

Hier soir, ces huitièmes de finale se sont achevées avec deux dernières rencontres opposant des formations de LFB. Dans l’Hérault, Lattes-Montpellier s’est fait surprendre devant son public par une vaillante équipe d’Angers qui était sûre de ses capacités. Car au bout de 30 minutes, aucune des deux équipes n’était parvenue à se départager (53-53, 30′), Haley PETERS (19 points, 11 rebonds) répondant parfaitement à sa compatriote Alexis PETERSON (19 points, 11 passes décisives). Mais dans le dernier acte, les Angevines étaient comme transcendées dans un Palais des Sports de Lattes que leur coach a bien connu comme joueuse puis assistante. Si bien que Jasmine BAILEY (11 points, 5 rebonds) et les siennes ont su perforer la défense latto-montpelliéraine à de nombreuses reprises pour leur passer un incroyable 5-24 qui leur a permis de crucifier le BLMA en s’imposant de 17 longueurs et de se qualifier pour le tour suivant.

Dans le même temps, le scénario fut légèrement différent en Vendée où le RVBC a fait plus que tenir tête au LDLC ASVEL Féminin dès la première période (42-36, 20′). Mais au retour des vestiaires de la salle des Oudairies, les Lyonnaises, qui ont vu Sandrine GRUDA faire ses débuts sous leurs couleurs (8 points, 7 rebonds) et Julie ALLEMAND revenir aux affaires (6 points, 5 rebonds) mais toujours pas Gabby WILLIAMS, ont su s’en remettre à Marine JOHANNES (22 points, 1 rebond) pour montrer un tout autre visage, qui s’est confirmé en fin de partie alors qu’en face, l’expérience de Tiffany CLARKE (20 points, 5 rebonds) ou encore la fougue de Tima POUYE (15 points, 2 rebonds) n’ont pas suffi mais ça s’est joué d’un rien.