La plateforme Skweek va-t-elle faire pschitt ?
En juin 2022 naissait Skweek. Derrière ce nom un peu particulier censé imiter le son des baskets sur le parquet, on retrouve la volonté d’un nom, Aleksey FEDORYCHEV, homme d’affaires né en Russie mais possédant les nationalités hongroise et monégasque, et qui est à la fois le patron de FedCom (sponsor principal de l’A. S. Monaco), de promouvoir le basketball en France.
L’idée était plutôt bonne pour mettre en lumière, moyennant quelques euros par mois, ce sport que nous aimons toutes et tous. D’ailleurs, assez rapidement, les dirigeants de la plateforme se sont intéressés au basketball féminin avec désormais un match de LFB diffusé chaque week-end mais aussi les rencontres des clubs français en Euroligue ou encore le 3×3.
Mais un an après avoir vu le jour, Skweek éprouverait quelques difficultés d’ordre financier, comme l’indiquent nos confrères du Parisien avec une ardoise allant de 2 à 3 millions d’euros que la plateforme doit à 21 Productions, une filiale du groupe L’Equipe, qui s’occupe de la diffusion des rencontres (Skweek est également le diffuseur de la Betclic Elite). Seulement voilà, suite à l’invasion de l’Ukraine par la Russie, M. FEDORYCHEV s’est vu bloquer ses avoirs, ce qui met donc sa situation et celle de Skweek dans une situation pour le moins délicate.
Hier, Oleg PETROV, le PDG de Skweek, s’est vu rassurant en indiquant qu’il n’y aurait pas d’écran noir et que la situation serait résolue prochainement. Affaire à suivre