Trophée Coupe de France : L’une des bonnes surprises de cette saison affrontera un habitué de Bercy en finale
Génésia MAYELE et Bihorel ont défrayé la chronique et iront à Paris © RMBB
Résultats des quarts de finale (15/03/2025) :
Plateau de Limoges :
Martigues | Le Poinçonnet | 67-69 |
ALPC Moulin Nantes (+7) | Monaco B. A. | 75-80 |
Ce week-end avaient lieux les plateaux du Trophée Coupe de France avec une particularité cette année : les villes hôtes ne faisaient pas partie des équipes concernées. Ainsi, à Limoges, Martigues et Le Poinçonnet ont produit du très beau spectacle en se rendant panier pour panier en première mi-temps (35-35, 20′). En revenant sur le parquet limougeaud, ce sont les Martégales qui, autour de Coleens DUFAIT (14 points) ont réussi à hausser leur niveau de jeu (55-48, 30′) pour montrer aux Poinçonnoises qu’elles avaient très envie d’aller à Paris dans quelques semaines même si, avant cela, elle avaient encore un match à jouer. Mais comme on dit dans les Bouches-du-Rhône, ça a finalement « craint dégain » en fin de match pour les protégées de Julia BORDE face à une équipe que cette dernière a bien connue en tant que joueuses. En effet, dans le dernier quart-temps, une Elisa GRISSETT stratosphérique (43 points) a permis aux Indriennes de retrouver un second souffle et de finalement s’imposer de justesse grâce à des lancers d’Isadora PILLET (5 points) et Lina RODRIGUES (6 points).
Plus tard dans la soirée, on avait hâte de voir ce que le petit poucet de cette édition 2024-2025, l’ALPC Moulin Nantes, allait faire contre l’ogre monégasque, finaliste malheureux l’an passé. Sous la houlette de Lysa MILLAVET (19 points), ce sont les joueuses du Rocher qui, sans surprises, ont été les plus entreprenantes d’entrée de jeu (15-22, 10′). Elles ont ensuite dû attendre le troisième quart-temps pour remettre un coup de collier qui, selon elles, allait suffire pour remporter cette partie (48-66, 30′). Cependant, dans le dernier quart-temps, les Nantaises, qui avaient débuté la partie avec 7 points d’avance compte tenu de la division d’écart entre les deux formations, ont tenté de jeter leurs dernières forces dans la bataille dans l’optique de faire tomber un gros morceau et poursuivre cette belle aventure. Mais malgré l’abnégation collective, elles ont dû rendre les armes dans les tous dernies instants, la faute à une Julie TETART (18 points) qui n’a pas tremblé sur la ligne des lancers francs.
Plateau de Luxeuil-les-Bains :
Bihorel | Reims | 68-66 |
Annemasse | Graffenstaden | 69-68 |
L’autre plateau s’est tenu en Haute-Saône, à Luxeuil-les-Bains, que certains clubs professionnels connaissent pour y avoir déjà effectué leur préparation d’avant-saison (on pense notamment à Villeneuve d’Ascq). Forte de sa très belle saison en NF1, l’équipe de Bihorel avait envie de figurer sur tous les tableaux et c’est avec cet objectif en tête que les banlieusardes rouennaises affrontaient un gros morceau en quart de finale, Reims. Ce sont cependant les Champenoises qui, sous la houlette de Lauryn VIEIRA (14 points), ont pris le dessus en première mi-temps (34-40, 20′). A leur retour sur le terrain, on sentait que les filles de Matthieu TROUVAY pouvaient faire encore mieux et c’est d’ailleurs ce qui s’est produit (45-55, 30′). Au pied du mur, les Bihorellaises croyaient cependant toujours en leurs chances de renverser le cours du jeu. Leur collectif s’est alors mis en action pour réduire l’écart et, dans les dernières secondes, crucifier les Rémoises pour s’offrir une qualification historique vers le dernier carré.
Quelques instants plus tard, on pouvait également parler de combat sans merci entre Annemasse (déjà présent lors du plateau de Geispolsheim l’an dernier) et Graffenstaden. Sur le papier, la SIG semblait favorite mais comme dans tout sport collectif, la coupe de France peut réserver son lot de surprises. Après un premier quart-temps légèrement à l’avantage des Alsaciennes (16-19, 10′), Houlfat MAHOUCHIZA (21 points) et les Hautes-Savoyardes ont voulu montrer qu’elles avaient les capacités pour se redresser (35-28, 20′). Dès lors, l’issue du match était relancée. Comme souvent depuis le début de saison en NF1, Axelle MIKOREK FUENTES (16 points) a pris le jeu de Graffenstaden a son compte et à la fin du troisième quart-temps, les deux équipes étaient à égalité (52-52, 30′). Dès lors, la tension était à son comble à Luxeuil-les-Bains. Mais dans les tous dernies instants, Monique ILOUGA MBEY (6 points) a réussi à surprendre la défense de la SIG et a inscrire le panier qui offrait la victoire à Annemasse.
Résultats des demi-finales :
Plateau de Limoges :
Le Poinçonnet | Monaco B. A. | 93-94 a. 2 p. |
Après avoir fait sensation en s’imposant sur le fil la veille face à Martigues, Le Poinçonnet affrontait une autre équipe du haut de tableau dans la poule A de NF1, le MBA. Les deux équipes ont mis 10 minutes pour se jauger (18-20, 10′). Puis, Julie TETART (27 points) a estimé que ce round d’observation avait assez duré et a permis aux Monégasques de prendre de la distance vis-à-vis des Poinçonnoises avant la mi-temps (31-48, 20′). Vexées, les filles de François MENIVAL ont rectifié le tir (23-10 dans le troisième quart-temps) en revenant sur le terrain et encore une fois avec une Masterclass d’Elisa GRISSETT (42 points) avant d’accrocher une première prolongation au terme de laquelle les deux équipes n’ont pas réussi à se partager. Ce n’est finalement qu’au bout de 50 minutes que les joueuses du Rocher ont repris le contrôle pour s’imposer d’une très courte tête et se donner le droit de retourner à Bercy une fois encore.
Plateau de Luxeuil-les-Bains :
Bihorel | Annemasse | 70-59 a. p. |
Du côté de la Haute-Saône, ce sont 2 outsiders qui s’affrontaient pour une place inédite en finale. Bihorel et Annemasse ont d’ailleurs été assez fébriles offensivement dans les premières minutes de cette demi-finales (10-11, 10′). Ca n’a pas duré bien longtemps puisque, comme la veuille, Monique ILOUGA MBEY (20 points) a pris le jeu annemassien à son compte pour que ses troupes prennent un peu plus leurs aises au tableau d’affichage à la pause (24-30, 20′). Pas de quoi inquiéter les joueuses de Bihorel qui, en s’appuyant notamment sur un duo composé de Génésia MAYELE et Jenny FOUASSEAU (14 points), ont su sortir la tête de l’eau mais Annemasse restait devant (39-41, 30′). Les protégées de Corentin MAHE n’avaient pas baissé pavillon, loin de là, puisqu’elles ont su accrocher la prolongation (56-56, 30′). Galvanisée par l’enjeu, l’équipe de Bihorel a poursuivi sur sa lancée durant ce temps supplémentaire et verrouillé sa défense pour disposé d’un adversaire resté sur place et ainsi valider son ticket pour disputer une finale inédite.