LFB : A la rencontre de Méline SEROT, jeune meneuse de Calais
Méline SEROT grandit dans le petit monde du basket féminin © Romain CHAIB
Une fois n’est pas coutume, nous profitons de la trêve des confiseurs pour nous intéresser au quotidien d’une jeune joueuse évoluant dans un centre de formation. En l’occurrence, nous sommes allés poser quelques questions à Méline SEROT, meneuse de 18 ans (1,62 m) originaire de Loire-Atlantique qui, après un passage à Angers, continue de faire ses classes à Calais :
Méline, avant tout, présente-toi à nos lecteurs.
Bonjour, je m’appelle Méline, j’ai 18ans, je viens de Loire-Atlantique, je joue au basket depuis l’âge de 9 ans. J’ai commencé à jouer à Pont-Château, puis ensuite à l’ABC3R à Saint Gildas des Bois en évoluant au niveau Régional (en étant surclassé à chaque fois par rapport à la catégorie). Lorsque j’étais en 3ème au collège, j’avais envie de m’entraîner tous les jours et pour cela je ne pouvais pas rester ici. Je suis donc allée faire des tests à Angers où j’ai été prise. Je suis restée 3 ans au centre de formation de l’UFAB49, j’ai fait deux années de cadette France puis une année de Nationale 2 Espoir l’année dernière. Après avoir eu mon Bac, je voulais continuer mes études en STAPS, sauf qu’à Angers le STAPS est privé et donc assez cher. J’ai donc quitté le centre de formation d’Angers pour intégrer celui de Calais où je joue actuellement en nationale 3, en espoirs et où j’ai la chance de pouvoir goûter au monde professionnel durant la semaine.
Tu joues donc désormais à Calais. Comment se passe ta vie au COB ?
Oui c’est ça, je joue depuis cette année au COB à Calais. Cela se passe bien, j’ai mis du temps en début d’année à m’adapter au fonctionnement mais maintenant je me sens bien, j’ai pris mes marques, je suis contente. Je m’entraîne tous les jours et j’ai la chance de pouvoir aller à la salle quand je le veux pour pouvoir travailler mes points faibles, elle est ouverte tous les jours, ce qui n’est pas le cas dans d’autres clubs. J’apprends encore davantage avec le groupe professionnel. Les filles me guident, m’apprennent beaucoup de choses. Quand on a des joueuses pro en face de soi, ça fait avancer encore plus. Je m’entends très bien avec certaines d’entre elles en dehors du terrain comme Maybe (Marie-Bernadette MBUYAMBA, ndlr), Nana (Onayssa SBAHI, ndlr), Jessica (CLEMENCON, ndlr) et Océane (COGET, ndlr)
Décris-nous ce qui est une semaine-type pour toi entre les cours et le basket.
J’ai entrainement avec les espoirs le lundi de 19h30 à 21h. Le mardi, je commence avec les pros de 18h à 19h30 et ensuite de 19h30 à 21h avec les espoirs. Le mercredi de 18h30 à 20h. Le jeudi de 18h à 19h30 avec les pros et ensuite de 19h30 à 21h avec le centre. J’ai aussi entrainement quelques fois avec les pros le vendredi de 18h à 19h30. Les cours en STAPS sont bien répartis. Cela ne m’empêche pas de m’entraîner. Mais parfois j’ai tendance à être fatiguée étant donné tout le sport que je fais à la fac en plus des entraînements. Mais c’est quelque chose que j’aime donc je n’y pense pas.
Quels sont tes ambitions pour l’avenir ?
Mes ambitions pour l’avenir sont toujours les mêmes depuis quelques années. Plus tard, j’aimerais jouer en Ligue Féminine, c’est mon rêve. Et pour cela, je vais continuer à travailler dur en saisissant les opportunités que l’on me donne.
Merci Méline d’avoir répondu à nos questions ! Nous te souhaitons plein de belles choses pour la suite de ta carrière !