Ligue 2 : Sabrina REGHAISSIA (Arras) va arrêter sa carrière de joueuse professionnelle
L’intérieure picarde va tirer sa révérence © Dimitri PAILLARD
Demain soir, quel que soit le sort du match entre Arras et Charnay, la salle TETELIN sera remplie d’émotion aux alentours de 22h. Car, par le biais d’un message publié sur Instagram, Sabrina REGHAISSIA a confirmé, comme elle l’avait annoncé il y a quelques mois, que cette rencontre sera la dernière de sa belle et longue carrière de basketteuse professionnelle.
Après avoir découvert le ballon orange dans sa région d’origine, la native d’Amiens a grandi (dans tous les sens du terme) à l’INSEP où elle aura passé un an (1999-2000). Puis, la longiligne intérieure a posé ses valises à Calais où elle passera 2 ans puis dans le Nord voisin, à Villeneuve d’Ascq de 2002 à 2004. Ensuite, celle que tout le monde surnomme tout simplement « Sab » est passée de l’autre côté de la capitale pour partir à Bourges (2004-2006) où elle décrochera son premier titre de championne de France. Après un an à Lattes-Montpellier, l’internationale tricolore aux 53 sélections est revenue dans le Nord-Pas-de-Calais (aujourd’hui, les Hauts-de-France) et plus précisément à Valenciennes en 2007-2008 et au Hainaut Basket suite à la fusion entre l’USVO et l’USAPH. Ce projet ayant vu les Hennuyères être rétrogradées administrativement en NF1 (la Ligue 2 actuelle), Sabrina REGHAISSIA a posé ses valises dans le sud-Ouest, à Basket Landes ainsi que Tarbes et Toulouse. Cette tournée dans cette partie de l’Hexagone fut entrecoupée par une saison à Aix-en-Provence et une première expérience arrageoise lors de l’exercice 2011-2012 et quelle expérience !
Car si vous avez pu y assister, que ce soit dans l’enceinte du Palais Omnisports de Paris-Bercy (aujourd’hui, l’AccorHotels Arena) ou devant votre télévision, vous n’avez sans doute pas oublié sa prestation individuelle qui a permis aux Demoiselles, alors dirigées par Thibaut PETIT, de remporter la finale de coupe de France (elle avait d’ailleurs été désignée MVP). Et comme un clin d’oeil du destin, c’est justement dans le chef-lieu du Pas-de-Calais que cette Grande Dame qui culmine à 1,88 m a décidé de dire « stop » à 34 ans après y avoir apporté toute son savoir-faire.
Sab… Sab… Sab… Que dire ? Celles et ceux qui t’ont croisé dans une salle de basketball, que ce soit sur le terrain ou en dehors, aiment en toi ton abnégation, ton humilité, ta « zen attitude », ton respect des autres. Seule toi sais où la vie va désormais t’emmener mais ce qui est sûr, c’est que tu vas beaucoup manquer au basket féminin français !