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Mondial 2022 : Match amical France – Bosnie Herzégovine, Les promesses de l’aube

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Capitanat gagnant pour Sarah MICHEL © FIBA

France Bosnie Herzégovine 87-52

 

Ce dimanche, au Palais des Sports de Marseille, a eu lieu une nouvelle répétition afin de préparer l’équipe de France à la coupe du monde qui se disputera en Australie dans moins d’un mois.

Devant les absences de joueuses majeures retenues en WNBA afin de jouer les playoffs (Marine JOHANNES, Iliana RUPERT et Gabby WILLIAMS) ou blessées (Endy MIYEM et Alix DUCHET encore convalescentes, forfait d’Olivia EPOUPA il y a dix jours, Sandrine GRUDA au repos, Aby GAYE blessée au genou la semaine passée…) ; on pouvait se demander comment Jean-Aimé TOUPANE allait pouvoir former une équipe compétitive et à même de mettre en œuvre une défense solide en même temps qu’à développer le jeu de transition rapide que beaucoup appelaient de leurs vœux suite aux défaites récentes contre le Japon ou l’Espagne.

Avec Caroline HERIAUD, Marie-Eve PAGET, Lisa BERKANI et Sara CHEVAUGEON en civil dans les tribunes, il appartenait à l’encadrement tricolore de s’appuyer sur un cinq majeur expérimental en faisant débuter Marine FAUTHOUX à la baguette, Sarah MICHEL et Kendra CHERY aux ailes, Alexia CHARTEREAU (12 points, 10 rebonds) et Ana TADIC (5 points, 4 rebonds) à l’intérieur.

C’est une équipe de Bosnie-Herzégovine sérieuse, même si dépourvue de Jonquel JONES (elle aussi n playoffs WNBA avec les Connecticut Sun), qui se présentait dans le rôle de partenaire d‘entrainement.

Dominées en taille, les Bosniennes essaient d’entrée de faire circuler la balle afin de tester les aides défensives tricolores et parviennent à inscrire deux paniers à longue distance dans les premières minutes. L’équipe de France joue appliquée et, malgré quelques maladresses près du cercle, s’appuie sur la vitesse et l‘adresse de ses arrières pour faire la différence. La fin du premier quart-temps voit la France accélérer en attaque et multiplier les passes décisives après fixation. Plus incisives, les Françaises finissent le premier acte en tête 32 à 14.

Le deuxième quart-temps démarre sous les mêmes auspices et même si la France néglige certains blocs au rebond défensif, elle impose sa puissance face à des Bosniennes dépassées. En quelques minutes, les Bleues se déconcentrent et tombent dans la facilité et l’individualisme avant que le coach ne prenne un temps-mort afin de les rappeler à de meilleures intentions. Le jeu baisse en intensité et les Françaises travaillent leur jeu placé alors que les Bosniennes essaient de créer des décalages dans la défense tricolore. Les Bleues continuent de dominer sous le cercle mais Helena CIAK (12 points, 5 rebonds) échoue dans quelques lay-ups qui auraient mérité un meilleur sort. La fin de première mi-temps est poussive mais voit la France mener par 52 à 24 avec une marque partagée.

La seconde période reprend avec des tricolores qui ont décidé de resserrer leur défense. L’agressivité défensive des Bleues leur permet de récupérer des ballons faciles et de développer un jeu de transition rapide efficace. Avec un roster limité, la Bosnie montre les premiers signes de fatigue et peine à endiguer le jeu rapide des Françaises. Après ses deux réussites à trois points en première mi-temps, Marine FAUTHOUX (15 points, 3 rebonds, 6 passes décisives) nous gratifie de quelques mouvements de qualité où elle démontre tout l’étendue de son talent.  Marie PARDON (3 points, 8 passes décisives), Kendra CHERY (6 points, 2 rebonds) et Pauline ASTIER (6 points, 3 rebonds) profitent du temps de jeu qui leur est laissé pour faire preuve de leur adresse ainsi que de leur aptitude à s’intégrer dans le collectif. Le troisième quart-temps se clôt sur le score de 74 à 37.

Le dernier quart repart sur le même rythme avec des Bosniennes qui cherchent les décalages après avoir fixé la défense dans la raquette et les Françaises qui continuent à dominer techniquement et physiquement. Le jeu baisse en intensité et les bleues tombent dans la facilité en n’assurant plus les aides défensives et en développant un jeu offensif très limité sur le plan collectif qui leur permet tout de même de s’imposer 87 à 52.

Dépourvue de plusieurs de ses joueuses majeures, la France a pu tester de nouvelles jeunes joueuses en conditions réelles. Elle a enfin montré face à une relativement faible opposition, qu’elle était prête physiquement et qu’elle souhaite s’appuyer sur les bases du jeu que sont l’intensité défensive et le jeu rapide en transition. Maitrisant les jeux après écrans, il reste à la France à améliorer son jeu sans ballon afin d’envisager sereinement le voyage à l’autre bout du monde.

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