Euro 2023 : C’est parti !

Les Bleues seront-elles capables de remporter un troisième titre européen ? © FFBB

 

Ce matin à partir de 11h15 (heure française) sera donné le coup d’envoi d’un Euro 2023 qui se déroulera conjointement en Israël et en Slovénie. Petit tour d’horizon des forces en présence …

Dans le groupe A, le grand favori est bien évidemment l’Espagne de par son passé mais de par l’effectif sur lequel le sélectionneur Miguel MENDEZ a décidé de s’appuyer. On trouve en effet des joueuses emblématiques comme les meneuses Silvia DOMINGUEZ, Cristina OUVIÑA, et Leonor RODRIGUEZ ou encore des shooteuses comme Alba TORRENS, Queralt CASAS et la Lyonnaise Laura QUEVEDO. En réalité, on pourrait citer la quasi-totalité de l’équipe tellement l’Espagne regorge de talents ! Elle devra toutefois se méfier de ses adversaires que seront d’abord le Monténégro qui, autour d’une Jelena DUBLJEVIC dont sera la dernière compétition, aimerait bien sortir de cette première phase avec le sourire. Attention également à la Grèce dont la nouvelle génération s’apprête à montrer de belles choses. Et enfin la Lettonie, qui aimerait également jouer les trouble-fêtes.

Au sein du groupe B, la nation à surveiller sera bien évidemment la Belgique. Désormais sous l’égide de notre Rachid MEZIANE national, les Cats iront en Israël avec un statut de prétendant au titre et pourra pour cela compter sur des joueuses qui, au fil des années, se sont montrées précieuses, que ce soit en club ou avec leur sélection. On parle là évidemment de l’indéboulonnable Emma MEESSEMAN mais aussi de Julie ALLEMAND et Julie VANLOO sans oublier toutefois des Antonia DELAERE, Maxuella LISOWA-MBAKA, Laure RESIMONT ou les jumelles MASSEY. Bref, un beau « roster » qui aura des choses à montrer en Terre Promise. Mais pour cela, nos voisines d’outre-Quiévrain devront se défaire de l’un des pays co-organisateurs, Israël qui, porté par son fervent public, aura envie de faire déjouer ses adversaires. On pense aussi à l’Italie qui, à l’image de ce qu’on a pu voir à Bologne et Schio, a aussi de beaux arguments. Sur le papier, enfin, la République Tchèque peut s’avérer en-deçà de ses futurs adversaires mais ne sait-on jamais !

Le groupe qui nous intéresse tout particulièrement est forcément le groupe C puisque c’est celui de la France ! C’est à Ljubljana que nos Bleues débuteront leur campagne européenne qui, on l’espère, durera le plus longtemps possible. Durant la préparation, les protégées de Jean-Aimé TOUPANE ont montré que, malgré les absences (on ne va pas y revenir !), la France est déjà bien affûtée puisqu’elle a sorti un sans-faute en 5 rencontres disputées. Cette fois, Iliana RUPERT et ses compatriotes vont rentrer dans le vif du sujet et ont, comme l’Espagne, la Belgique et la Serbie (que l’on évoquera ci-après) envie de ramener la coupe à la maison et une médaille parée du plus beau métal, l’or. Avant cela, l’équipe de France devra se défaire d’une sélection allemande en devenir bien que privée des soeurs SABALLY restées en WNBA. Attention aussi à la Slovénie qui, à domicile et malgré l’absence de Nika BARIC en délicatesse avec sa Fédération, va vouloir se donner à fond. N’oublions pas non plus la Grande-Bretagne qui, comme on l’a vu la semaine dernière à Bourg-en-Bresse, tentera de perturber ses concurrents pour arriver à ses fins.

Et enfin, le groupe D ! On y retrouve en effet la Serbie dont on peut se douter qu’elle n’aura pas la même physionomie que celle alignée par la sélectionneuse Marina MALJKOVIC face aux Bleues en préparation puisque, cette fois, la désormais ex-Berruyère Yvonne ANDERSON, entre autres, devrait bien être de la partie pour mener son pays d’adoption vers des sommets. Sur le papier, les Serbes disposent d’un boulevard pour jouer les premiers rôles dans leur poule. Méfiance toutefois car la Turquie dispose d’un collectif bien huilé et donc de nombreux atouts. De la même manière, la Hongrie et sa tour de contrôle Bernadett HATAR, tout juste revenue de WNBA, donnera tout pour ne pas s’arrêter après seulement 3 matches. Et enfin, la Slovaquie, même si on ne l’a plus vu aux avant-postes depuis longtemps, aura un coup à jouer dans cette première phase.

Au terme de ladite première phase, les équipes ayant terminé deuxièmes et troisièmes de leur groupe s’affronteront en 8èmes de finale tandis que les équipes ayant terminé première fileront directement en quarts. Le week-end des 24 et 25 juin sera ensuite consacré à la fois aux demi-finales et à la finale mais aussi aux matches de classement. Ainsi, on y verra s’affronter samedi 24 juin les perdants des quarts de finale en plus des demi-finales. Le lendemain, ce sont, en plus de la finale, les gagnants de ces matches de rattrapage » ainsi que le match pour la médaille de bronze qui auront lieu. Tout ceci a pour but d’établir un classement final permettant de déterminer l’identité des 5 équipes qui disputeront les Tournois de Qualification Olympique l’année prochaine, la France étant déjà qualifiée de par sa position de pays organisateur. De plus, le classement de cet Euro 2023 aura également une incidence sur les tournois de qualifications pour le Mondial 2026 en ce sens où une première étape inclura en août 2024 des équipes ne s’étant pas qualifiées pour les J. O. au terme des TQO, et les quatre équipes ayant disputé cet Euro 2023.

Il est par ailleurs à noter que l’intégralité de la compétition sera diffusée sur les chaînes de nos confrères et amis de BeinSports (nous ne sommes pas sponsorisés pour faire cette annonce.