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A 37 ans, Sandrine GRUDA tire sa révérence !

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Sandrine GRUDA n’avait pas été retenue par Jean-Aimé TOUPANE pour disputer les J. O. de Paris © FIBA

 

Quelques jours après la finale des Jeux Olympiques perdue d’extrême justesse par les Bleues face aux Américaines (67-66), c’est une autre mauvaise nouvelle qui est tombée ces dernières heures sur les réseaux sociaux de l’Euroligue, confirmée par les stories apparaissant sur son compte Instagram et relatant son « gala de retrait ».

A 37 ans, Sandrine GRUDA a en effet décidé de mettre un terme à sa carrière de basketteuse professionnelle. Pendant près de 20 ans, la native de Cannes originaire des Antilles aura marqué les parquets français, européens et même mondiaux depuis ses débuts professionnels du côté de Valenciennes alors qu’elle sortait à peine de l’INSEP en 2005.

Deuxième meilleure marqueuse de de l’histoire de l’Euroligue avec 3393 points et troisième meilleure rebondeuse avec 1673 unités, l’ancienne intérieure d’Ekaterinbourg, l’Université Yakin Dogu, Fenerbahçe, Schio et, plus récemment le LDLC ASVEL Féminin aura marqué la plus grande compétition européenne de son empreinte. En 2020, elle a fait partie du 5 majeur de celle-ci et l’année suivante du deuxième 5 majeur. Bien plus tôt, en 2009, elle avait été désignée Joueuse Européenne de l’Année par la FIBA Europe après que son équipe d’alors a réalisé le doublé championnat-coupe de Russie et terminé 3ème lors du Final Four de l’Euroligue. C’est bien évidemment une compétition qu’elle a remporté en 2013 et 2016. En club, elle a également été sacrée championne de France à 2 reprises (2007 avec Valenciennes et 2023 avec le LDLC ASVEL Féminin), elle a remporté la coupe de France en 2007, et a été plusieurs fois championne de Russie et vainqueure de la coupe de Russie. En outre, sous les couleurs lyonnaise, elle a également décroché l’Eurocoupe en 2023. On n’oublie pas non plus son titre de WNBA glané en 2016 avec les Los Angeles Sparks.

En équipe de France senior, cette fille de basketteur, qui totalise 225 sélections, aura été l’une des pierres angulaires du secteur intérieur depuis 2006. Avec les Bleues, elle a en effet été sacrée championne d’Europe à Riga en 2009 puis médaillée d’argent en 2013, 2015, 2019 et 2021 mais aussi le bronze en 2011 et 2023. Son nom reste également intimement lié à la médaille d’argent remportée par celles que l’on surnommait les Braqueuses à Londres en 2012. Avant le début de la préparation pour les J. O. de Paris, le sélectionneur actuel Jean-Aimé TOUPANE lui a fait savoir qu’il ne comptait pas sur elle pour le tournoi olympique. Ce choix a-t-il motivé sa décision d’arrêter ?

Quoi qu’il en soit, celle qui se destine désormais à une carrière de journaliste (et ces dernières années, on a pu découvrir notamment sur BeinSports ses grandes capacités d’analyse !) manquera énormément à ce sport !

Un commentaire

  1. Si elle avait une si grande analyse que cela elle aurait du trouver normale sa non-sélection pour les JO à Paris. Son style de jeu, son âge et son physique actuel, diminué par des blessures, font qu’elle ne rentrait logiquement pas dans le projet, réussi, de Jean-Aimé Toupane.

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